Le quatrième trimestre clôture l’année dans l’effervescence et hisse 2019 à un nouveau record de ventes

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L’Île-des-Sœurs, le 31 janvier 2020 — L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la province de Québec, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.

Ventes

L’année 2019 s’est terminée en force alors que 22 260 transactions ont été conclues au quatrième trimestre sur le marché immobilier résidentiel québécois, soit 19 % de plus qu’à la même période en 2018.
Au cumul de l’année, 96 507 ventes ont été réalisées, soit une hausse de 12 % par rapport à 2018. Il s’agissait d’une cinquième hausse consécutive et d’un nouveau record qui surpassait ainsi le sommet enregistré en 2018 (86 450 transactions).
La copropriété s’est distinguée par une forte hausse de 22 % des ventes, tandis que l’unifamiliale et les plex ont présenté des gains de 17 % et 21 % respectivement.
Parmi les régions métropolitaines, celles de Trois-Rivières (+24 %), de Québec et de Saguenay (+16 %) ainsi que de Gatineau (+15 %) se sont démarquées par d’importantes augmentations des ventes. Des hausses soutenues ont aussi été enregistrées à Montréal (+10 %) et à Sherbrooke (+7 %).
Dans les plus petits centres urbains, des hausses spectaculaires ont été enregistrées. Les agglomérations de Sainte-Marie (+39 %), Joliette (+37 %), Victoriaville (+26 %), Granby (+24 %), Saint-Sauveur (+23 %) ainsi que Saint-Georges, Drummondville, Mont-Laurier et Rimouski (+20 %) sont celles qui ont affiché les plus fortes croissances des ventes.

Inscriptions en vigueur

De janvier à décembre 2019, on comptait en moyenne 56 731 inscriptions en vigueur sur le système Centris, soit une baisse de 12 % par rapport à 2018. Il s’agit d’une quatrième baisse consécutive sur une base annuelle.
L’inventaire a diminué dans presque toutes les régions du Québec, à l’exception des agglomérations de Mont-Laurier (+8 %), Rawdon (+6 %), Sept-Îles et Lachute (+5 %), ainsi qu’Amos (+2 %).

Prix

À l’échelle provinciale, le prix médian des unifamiliales a atteint 260 000 $ alors que le prix médian des plex de deux à cinq logements s’est élevé à 420 000 $, soit une augmentation de 4 % pour chacune de ces catégories. Le prix médian des copropriétés a progressé moins fortement, soit de 3 %, pour s’établir à 245 000 $.
Le prix médian des unifamiliales des agglomérations de La Tuque (+13 %), Sainte-Adèle (+10 %), Saint-Georges (+9 %), Salaberry-de-Valleyfield et Saint-Hyacinthe (+8 %) ont vu le prix médian de leurs unifamiliales atteindre 115 000 $, 245 000 $, 164 250 $, 201 314 $ et 247 500 $ respectivement.
Pour la copropriété, l’agglomération de Drummondville trône au sommet du palmarès, avec une croissance spectaculaire de 27 % et un prix médian de 190 000 $. À l’inverse, l’agglomération qui a enregistré la plus forte contraction du prix médian des copropriétés est celle de Mont-Tremblant
(-3 %) à 249 000 $.
Le prix médian des plex a fortement progressé dans les agglomérations de Sainte-Agathe-des-Monts et de Victoriaville (+37 %) ainsi que de Joliette (+13 %).

Conditions du marché et délais de vente

Une fois de plus, les conditions du marché se sont resserrées dans la grande majorité des secteurs de la province.
Les délais de vente à l’échelle de la province se sont raccourcis comparativement à un an plus tôt : il fallait compter en moyenne 98 jours (-9 jours) pour vendre une unifamiliale, 93 jours (-18 jours) pour une copropriété et 95 jours (-3 jours) pour une petite propriété à revenus.

À propos de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) est une association à but non lucratif qui regroupe plus de 12 700 courtiers immobiliers et agences immobilières. Elle est responsable de promouvoir et de défendre leurs intérêts en tenant compte des enjeux auxquels est exposée la profession et des diverses réalités professionnelles et régionales de ses membres. L’APCIQ est également un acteur important dans plusieurs dossiers immobiliers, incluant la mise en place de mesures favorisant l’accès à la propriété. L’Association diffuse des statistiques sur le marché immobilier résidentiel au Québec, offre de la formation, des outils et des services liés au domaine de l’immobilier et facilite la collecte, la diffusion et l’échange d’information. L’APCIQ a son siège social à Québec et des bureaux administratifs à Montréal et possède deux filiales, soit la Société Centris inc. et le Collège de l’immobilier du Québec. Suivez ses activités sur apciq.ca ou par l’entremise des réseaux sociaux Facebook, LinkedIn, Instagram and Twitter.

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